COMMUNIQUE DE PRESSE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
DE LA B.C.T REUNI LE 28 JANVIER 2010
La conjoncture internationale a été caractérisée, depuis le troisième trimestre de l’année 2009, par la multiplication d’indicateurs reflétant l’amorce d’une reprise du rythme d’activité de l’économie mondiale, après la période de récession qu’a connue l’économie mondiale depuis le dernier trimestre de 2008, en raison des retombées de la crise financière internationale.
Les dernières estimations du Fonds Monétaire International font état d’une amélioration attendue du rythme de croissance pour les années 2010 et 2011. Cette amélioration est imputable à la conjugaison des efforts des gouvernements et des principales Banques centrales, notamment dans les pays industrialisés, pour faire face à la crise à travers la mise en place d’importants programmes de soutien financier et de relance de l’activité économique et l’assouplissement des politiques monétaires par le biais de la réduction des taux d’intérêt, de l’injection de liquidités sur les marchés et la prise de mesures non conventionnelles en faveur du secteur financier et des entreprises économiques.
Toutefois, les analyses des instances et des organismes internationaux soulignent que les conditions appropriées pour garantir la reprise de l’économie mondiale sur des bases solides et en s’appuyant sur des facteurs autonomes ne sont pas encore réunies dans un contexte d’augmentation du chômage, de faiblesse de la consommation et d’aggravation de l’endettement public.
Par ailleurs, les prix des produits de base, notamment le pétrole et les matières premières industrielles, ont poursuivi leurs fluctuations durant le mois de janvier courant tout en restant à des niveaux élevés. Concernant les prix à la consommation , ils ont de nouveau augmenté dans les pays industrialisés, après une période de repli relativement longue. Parallèlement, les taux de change des principales devises ont continué à fluctuer avec une orientation à la hausse du dollar américain vis-à-vis de l’euro. Il en est de même des principaux indices des bourses mondiales qui ont observé la même tendance.
En ce qui concerne l’économie nationale et malgré les répercussions de la crise financière mondiale, notamment au niveau des exportations, l’économie tunisienne a pu réaliser un taux de croissance de 3,1% grâce, surtout, à l’amélioration de la production agricole et à la progression des activités de services, ce qui a contribué à la préservation des équilibres financiers aussi bien internes qu’externes et à la maîtrise de l’évolution des prix.
Sur le plan monétaire, la masse monétaire M3 et les concours à l’économie ont progressé, au cours de l’année 2009, de 12,1% et 10,5% respectivement par rapport à 2008. L’excédent de liquidité bancaire s’est poursuivi durant le mois de janvier courant, et la Banque Centrale de Tunisie est intervenue pour éponger cet excédent et ce, à concurrence d’une enveloppe moyenne de 823 MDT. Le taux d’intérêt au jour le jour sur le marché monétaire a fluctué, au cours du même mois, entre 4,05% et 4,20% contre une moyenne de 4,18% pour le mois de décembre dernier.
S’agissant du taux de change du dinar, il a enregistré, depuis le début de l’année en cours et jusqu’au 27 janvier, une dépréciation de 1,9% par rapport au dollar américain et une appréciation de 0,7% vis-à-vis de l’euro.
Pour ce qui est de l’évolution des prix, le taux d’inflation a atteint une moyenne de 3,7% en 2009, contre 5% l’année précédente, et ce, malgré l’apparition de certaines tensions au cours des derniers mois sur les prix de quelques produits alimentaires.
A la lumière de ces évolutions, le Conseil d’Administration a décidé de maintenir inchangé le taux d’intérêt Directeur de la Banque Centrale.
(Pour plus de données sur la conjoncture économique et financière, consulter le site web de la Banque Centrale de Tunisie www.bct.gov.tn)
DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA BANQUE CENTRALE DE TUNISIE
COMMUNIQUE DE PRESSE REUNI LE 24 FEVRIER 2010
L’environnement international a été caractérisé, en février 2010, par la poursuite de l’amélioration de l’activité économique mondiale. Les dernières prévisions du F.M.I tablent sur un taux de croissance mondiale de 3,9% pour l’année en cours, contre une récession de 0,8% en 2009. Malgré ces indicateurs positifs, la situation des finances publiques de certains pays européens continue à susciter l’inquiétude des investisseurs, outre le décalage temporel entre la reprise de la croissance économique aux Etats-Unis et les pays européens.
Par ailleurs, les prix du pétrole brut ont augmenté. Il en est de même du taux de change du dollar par rapport aux autres principales devises, notamment l’euro, et ce, parallèlement à la poursuite de la volatilité des indices des bourses internationales.
A l’échelle nationale et selon les données disponibles, les échanges commerciaux avec l’extérieur ont enregistré, au début de l’année 2010, une reprise, particulièrement en ce qui concerne les exportations des industries manufacturières. Egalement, les indicateurs du secteur touristique ont progressé pour les entrées des non-résidents et les nuitées globales.
S’agissant des prix, le taux d’inflation a atteint 4,8%, au cours du mois de janvier 2010, contre 3,5% pour le même mois de l’an passé.
Sur le plan monétaire, la masse monétaire M3 et les concours à l’économie se sont accrus, au cours du mois de janvier 2010, de 1,4% et 0,6%, respectivement, par rapport au mois de décembre 2009. L’excédent de liquidité bancaire s’est poursuivi, au cours du mois de février courant, et la Banque centrale de Tunisie est intervenue pour éponger cet excèdent à concurrence d’une enveloppe moyenne de 949 MDT. Durant le même mois, le taux d’intérêt au jour le jour sur le marché monétaire a fluctué entre 4,04% et 4,20%, contre un taux moyen de 4,07% en janvier.
En ce qui concerne le taux de change du dinar, il a enregistré, depuis le début de l’année en cours et jusqu’au 23 février, une dépréciation de 5,3% vis-à-vis du dollar et une appréciation de 0,3% par rapport à l’euro.
A la lumière de ces évolutions, le Conseil d’Administration a décidé de maintenir inchangé le taux d’intérêt directeur de la Banque Centrale, tout en œuvrant à éponger l’excédent de liquidité sur le marché monétaire et à assurer le financement approprié de l’économie.
(Pour plus de données sur la conjoncture économique et financière, consulter le site web de la Banque Centrale de Tunisie www.bct.gov.tn)
DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA BANQUE CENTRALE DE TUNISIE
COMMUNIQUE DE PRESSE REUNI LE 30 MARS 2010
L’environnement international a été marqué, jusqu’au mois de mars 2010, par la poursuite de l’apparition de signes de reprise de l’économie mondiale. Toutefois, la persistance de niveaux élevés de l’endettement public et des taux de chômage dans plusieurs pays industrialisés continue à exercer des pressions sur les perspectives de la croissance mondiale.
Cette situation s’est traduite , au cours de la dernière période, par la volatilité des marchés des changes, des prix des matières premières et des bourses mondiales.
Dans ce contexte, et à l’échelle nationale, les données disponibles au cours de la première période de l’année font état d’une reprise de l’activité industrielle, suite au redressement de la demande extérieure. En effet, les exportations des industries manufacturières hors agroalimentaires ont progressé de 9,7%, durant les deux premiers mois de l’année en cours, contre une baisse de 16,2% au cours de la même période de l’an passé.
En revanche, les importations ont connu, au cours de la même période, une hausse sensible qui a concerné, surtout les produits en relation directe avec l’activité économique, en particulier les matières premières et demi-produits, les biens d’équipement et l’énergie. Ceci s’est traduit par une augmentation du déficit commercial comparativement à l’année 2009.
Sur le plan monétaire, la masse monétaire M3 s’est accrue au cours des deux premiers mois de l’année 2010 de 2,2% par rapport à son niveau de fin décembre 2009. Egalement, les concours à l’économie ont progressé de 1,6% contre 0,4% une année auparavant, traduisant la poursuite des efforts du secteur bancaire en matière de financement de l’activité économique.
L’excédent de liquidité a connu au cours du mois de mars courant une certaine contraction. Aussi, l’intervention de la Banque centrale de Tunisie pour éponger cet excédent s’est-elle réduite, portant sur une enveloppe moyenne de 833 MDT, durant les 20 premiers jours du mois de mars, contre 1.035 MDT en février. Le taux d’intérêt au jour le jour sur le marché monétaire a fluctué, au cours de la même période, entre 4,15% et 4,34% contre une moyenne de 4,08% pour le mois précédent.
Concernant le taux de change du dinar, il a enregistré, depuis le début de l’année en cours et jusqu’au 30 mars, une dépréciation de 6,4% vis-à-vis du dollar américain et une quasi-stabilité par rapport à l’euro.
S’agissant de l’évolution des prix, l’indice général s’est stabilisé au mois de février suite, notamment, à la saison des soldes, alors que le taux d’inflation a atteint 5,2%, durant les deux premiers mois de l’année en cours.
Compte tenu de ces évolutions, le Conseil d’Administration a décidé de maintenir inchangé le taux d’intérêt directeur de la Banque centrale et de continuer à assurer la ponction de l’excédent de liquidité pour contenir davantage les pressions inflationnistes, à la lumière de la dernière augmentation du taux de la réserve obligatoire.
(Pour plus de données sur la conjoncture économique et financière, consulter le site web de la Banque Centrale de Tunisie www.bct.gov.tn)
COMMUNIQUE DE PRESSE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA BANQUE CENTRALE DE TUNISIE REUNI LE 29 AVRIL 2010
L’environnement international a été caractérisé, au cours du mois d’avril 2010, par l’amélioration des perspectives de croissance mondiale comme le montre le relèvement par le Fonds monétaire international de ses prévisions de la croissance mondiale pour l’année en cours à 4,2% contre 3,9% annoncée en janvier dernier et une récession de 0,6% enregistrée en 2009. Toutefois, les craintes liées aux risques souverains suite à la crise de l’endettement public se sont accrues surtout après la révision de la part des agences spécialisées de la notation souveraine pour un nombre de pays européens ; ce qui a affecté les bourses mondiales et les taux de change des principales devises qui ont connu de fortes fluctuations. Ces évolutions pourraient avoir des retombées sur les perspectives de croissance en Europe.
Au niveau national, si la production industrielle orientée vers l’exportation a poursuivi sa reprise, en rapport avec le redressement de la demande extérieure, le déficit commercial a enregistré une hausse sensible résultant de l’augmentation des importations à un rythme plus soutenu que celui des exportations ayant concerné notamment les produits énergétiques et les matières premières et demi-produits. Ceci a entraîné un accroissement du déficit courant, durant le premier trimestre de l’année en cours, malgré l’apparition d’un début d’amélioration des indicateurs du secteur touristique.
Sur le plan monétaire, la masse monétaire M3 a progressé, au cours du premier trimestre de l’année 2010 de 1,7% et les concours à l’économie ont augmenté, durant la même période, de 3,9%, soit un rythme élevé reflétant l’effort consenti par le secteur bancaire en matière de financement de l’économie .
L’excédent de liquidité bancaire a enregistré une consolidation importante, en avril courant, et la Banque Centrale de Tunisie a dû intervenir pour absorber cet excédent avec une enveloppe moyenne de 833 MDT contre 779 MDT en mars. Le taux d’intérêt au jour le jour sur le marché monétaire a fluctué, au cours du mois d’avril, entre 4,03% et 4,32%, alors que le taux d’intérêt moyen a atteint 4,23% le mois précédent.
S’agissant du taux de change du dinar, il a connu, depuis le début de l’année en cours et jusqu’au 28 avril, une dépréciation de 7,4% par rapport au dollar américain et une légère appréciation vis-à-vis de l’euro.
En ce qui concerne l’évolution des prix, le taux d’inflation s’est élevé, pour le premier trimestre de l’année en cours, à 5,2% contre 3,2% durant la même période de l’an passé.
À la lumière de ces évolutions, le Conseil d’Administration a décidé de maintenir inchangé le taux d’intérêt directeur de la Banque centrale avec la poursuite de la ponction de l’excédent de liquidité, tout en mettant l’accent sur la nécessité du suivi approprié de l’évolution des indicateurs économiques, notamment l’inflation et les paiements extérieurs.
(Pour plus de données sur la conjoncture économique et financière, consulter le site web de la Banque Centrale de Tunisie www.bct.gov.tn)
COMMUNIQUE DE PRESSE
DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA BANQUE CENTRALE DE TUNISIE
REUNI LE 27 MAI 2010
Malgré la poursuite des indicateurs sur l’amélioration du rythme de l’activité économique au niveau mondial depuis le début de l’année 2010, surtout dans les principaux pays industrialisés et certains pays émergents, la conjoncture internationale a été marquée, au cours du mois de mai 2010, par la propagation des effets de la crise de l’endettement public à certains pays de la Zone Euro. Face à cette situation, l’Union européenne a entrepris, avec le Fonds monétaire international, d’importantes mesures et ce, par la mise en place d’un programme de sauvetage au profit de la Grèce d’un montant de 110 milliards d’euros sur 3 ans et la création d’un mécanisme d’aide de l’ordre de 750 milliards d’euros destiné à intervenir en cas de besoin des pays de la Zone Euro qui pourraient connaître les mêmes difficultés, outre l’intervention de la B.C.E. Pour leur part, les gouvernements des pays concernés par les risques de contagion de la crise ont mis en place des programmes spécifiques en vue de maîtriser les dépenses publiques et le niveau de l’endettement.
En dépit de ces mesures sans précédent, les craintes des investisseurs ont persisté quant aux perspectives de croissance dans la zone euro, et la confirmation de la reprise de l’économie mondiale amorcée à partir du dernier trimestre de l’année 2009.
Cette situation a affecté la stabilité des marchés financiers et des changes qui ont poursuivi leur volatilité comme le montrent la forte dépréciation de l’euro, notamment vis-à-vis du dollar américain, et la tendance baissière des indices des principales bourses internationales observée récemment.
Sur le plan national, l’activité économique a été marquée par la poursuite de la reprise de la production industrielle, surtout dans les industries manufacturières orientées vers l’exportation, alors que l’activité dans le secteur touristique a accusé un certain repli qui a été à l’origine d’une légère contraction des recettes touristiques de 1,2% au 20 mai. Sur un autre plan, les échanges commerciaux avec l’extérieur ont connu un accroissement sensible, au terme du 20 mai courant, surtout pour les importations, ce qui s’est traduit par un élargissement du déficit de la balance des paiements courants.
Sur le plan monétaire, la masse monétaire M3 et les concours à l’économie ont progressé, à fin avril 2010, de 3,6% et 5,4%, respectivement, par rapport à la fin de l’année précédente. L’excédent de liquidité bancaire a enregistré un
net repli durant le mois de mai courant comparativement avec les quatre premiers mois de l’année et ce, en rapport avec le relèvement du taux de la réserve obligatoire. Ainsi, l’intervention de la Banque Centrale pour éponger cet excédent s’est réduite et le taux d’intérêt au jour le jour sur le marché monétaire a fluctué, au cours du mois de mai, entre 4,06% et 4,46% contre un taux moyen de 4,12% en avril.
Concernant le taux de change du dinar, il a enregistré, depuis le début de l’année et jusqu’au 27 mai, une dépréciation de 12,4% vis à vis du dollar américain et une appréciation de 2,6% face à l’euro.
En matière d’évolution des prix, le taux d’inflation s’est situé à 5,1%, durant les quatre premiers mois de l’année en cours.
À la lumière de ces évolutions, le Conseil d’Administration a décidé de maintenir inchangé le taux d’intérêt directeur de la Banque centrale de Tunisie, tout en insistant sur la nécessité de suivre de près la conjoncture internationale, surtout dans les principaux pays partenaires, ainsi que les échanges commerciaux avec l’extérieur, afin de prévenir ses retombées éventuelles sur l’activité économique nationale et les équilibres globaux du pays.
(Pour plus de données sur la conjoncture économique et financière, consulter le site web de la Banque Centrale de Tunisie www.bct.gov.tn)
COMMUNIQUE DE PRESSE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA BANQUE CENTRALE DE TUNISIE REUNI LE 30 JUIN 2010
L’environnement international a été marqué, au terme du mois de juin 2010, par des indicateurs traduisant dans l’ensemble une amélioration de l’activité économique mondiale dans les principaux pays industrialisés et émergents avec, toutefois, l’apparition de tensions dues, notamment, à la situation de certaines banques européennes. De même, l’adoption par un nombre de pays européens de programmes spécifiques pour réduire les déficits de leurs budgets et maîtriser l’endettement public suscite une montée des craintes quant aux perspectives de croissance dans cette région. Par ailleurs, la hausse des prix à la consommation s’est poursuivie en raison de l’accroissement de la demande et des prix de l’énergie. Concernant, les marchés des produits de base, des changes et les marchés financiers internationaux, ils continuent d’enregistrer des fluctuations au moment où la communauté internationale s’emploie à trouver un consensus sur les politiques économiques et financières susceptibles de renforcer la reprise économique sur des bases saines et durables dans un cadre de stabilité macroéconomique.
Sur le plan national, la progression de la production et des exportations du secteur manufacturier s’est poursuivie, notamment dans les activités orientées vers l’exportation, en relation avec l’amélioration de la demande étrangère. Les échanges commerciaux avec l’extérieur ont connu, pour leur part une progression sensible surtout pour les importations.
Ces évolutions ont eu pour conséquence un élargissement du déficit de la balance courante, durant les cinq premiers mois de 2010 en comparaison avec la même période de l’an passé et dont la couverture a nécessité le recours à des ponctions sur les avoirs en devises.
Pour ce qui est du financement, les concours à l’économie ont poursuivi leur progression à un rythme conforme aux besoins des différents secteurs productifs, enregistrant un accroissement de 7,6%, durant les cinq premiers mois de l’année en cours, contre 3,5% pour la même période de 2009.
Au plan monétaire, la masse monétaire M3 s’est accrue de 3,9%, au cours des cinq premiers mois de 2010, contre 4,4% durant la même période de 2009 suite aux
mesures appropriées prises au niveau de la politique monétaire dont notamment l’ajustement du taux de la réserve obligatoire et l’absorption de l’excèdent de liquidité. Quant au taux d’intérêt moyen, il a atteint 4,39%, à la date du 29 du mois, contre 4,36% au cours du mois de mai.
Ces évolutions ont contribué à la stabilisation du taux d’inflation au niveau de 4,8%, durant les cinq premiers mois de l’année en cours, après avoir atteint 5,2% au début de l’année.
S’agissant du taux de change du dinar, il a connu, depuis le début de l’année en cours et jusqu’au 29 juin, une dépréciation de 13,3% vis-à-vis du dollar américain et une appréciation de 2,2% par rapport à l’euro.
A la lumière de ces évolutions, le Conseil d’Administration a décidé de maintenir inchangé le taux d’intérêt directeur de la Banque Centrale de Tunisie tout en continuant à suivre de près la conjoncture économique notamment au niveau des échanges commerciaux.
(Pour plus de données sur la conjoncture économique et financière, consulter le site web de la Banque Centrale de Tunisie www.bct.gov.tn)
COMMUNIQUE DE PRESSE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA BANQUE CENTRALE DE TUNISIE REUNI 29 JUILLET 2010
La conjoncture économique et financière internationale a été marquée, au cours de la dernière période, par l’apparition de craintes sur la poursuite de la reprise économique, notamment aux Etats-Unis d’Amérique et dans la zone Euro. Néanmoins, les résultats positifs des « stress tests »ou tests de résistance des banques en Europe ont contribué à tempérer la volatilité des marchés financiers. Dans l’ensemble, les dernières prévisions du Fonds monétaire international tablent sur une croissance de l’économie mondiale au taux de 4,6% pour l’année en cours contre des estimations de 4,2% au mois d’avril dernier.
Au niveau des marchés des changes, le dollar américain a enregistré, durant la dernière période, une déprécation par rapport aux autres devises particulièrement l’euro et ce, après avoir connu une hausse précédemment.
Par ailleurs, l’augmentation des prix de certains produits de base, dont notamment le pétrole brut, pourrait entraîner une hausse du niveau de l’inflation au cours de la prochaine période, après une atténuation dans les principaux pays industrialisés et émergents.
Sur le plan national, la situation économique a été caractérisée, au terme du mois de juillet 2010, par la poursuite de la reprise de la production et des exportations dans le secteur industriel, alors que les indicateurs du secteur touristique et du transport aérien ont enregistré un certain repli par rapport à l’année précédente.
En outre, la progression des échanges commerciaux avec l’extérieur s’est poursuivie mais à un rythme plus rapide au niveau des importations que celui des exportations ; ce qui s’est traduit par un élargissement du déficit courant dont la couverture a nécessité une ponction sur les avoirs en devises ; lesquels avoirs en devises ont atteint 12. 693 MD au 28 juillet 2010 et ce, après le remboursement de 597 MD au titre de l’emprunt Global Samourai I contracté en 2000.
Au niveau monétaire, les concours à l’économie se sont accrus de 10%, durant le premier semestre de l’année en cours, contre 4,9% pour la même période de 2009, tandis que la progression de la masse monétaire a connu une certaine décélération, progressant de 4,3% contre 5,3% un an plus tôt en relation avec la baisse des créances nettes sur l’extérieur. Le taux d’intérêt moyen s’est élevé à 4,57% au mois de juillet courant contre 4,38% au cours du mois de juin.
Par ailleurs, la poursuite d’une politique monétaire appropriée a contribué à limiter les tensions inflationnistes. La
hausse de l’indice général des prix à la consommation familiale s’est ainsi maintenue pour le troisième mois consécutif, au niveau de 4,8%.
Le taux de change de dinar a connu, depuis le début de l’année en cours et jusqu’au 28 juillet, une baisse de 9,3% par rapport au dollar américain et une quasi-stabilité vis-à-vis de l’euro.
A la lumière de ces évolutions, le Conseil d’Administration a décidé de maintenir inchangé le taux d’intérêt directeur de la Banque Centrale de Tunisie, tout en insistant sur la nécessité de continuer le suivi de la conjoncture internationale et ses répercussions éventuelles sur l’économie nationale et sur les équilibres financiers.
(Pour plus de données sur la conjoncture économique et financière, consulter le site web de la Banque Centrale de Tunisie www.bct.gov.tn)
COMMUNIQUE DE PRESSE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA BANQUE CENTRALE DE TUNISIE REUNI LE 30 AOUT 2010
L’environnement international a été marqué, au cours du mois d’août 2010 par la montée de nouveau des incertitudes sur les perspectives de la croissance mondiale et par l’apparition d’indicateurs reflétant un ralentissement de l’activité économique dans les principaux pays industrialisés, surtout aux Etats-Unis d’Amérique. Alors que les cours de l’énergie se sont repliés en relation avec ce ralentissement, les prix d’autres produits de base ont enregistré une hausse, notamment pour les céréales sous l’effet des conditions climatiques défavorables dans certains pays producteurs. Dans ce contexte, les taux des change ont poursuivi leur volatilité avec une hausse des monnaies bénéficiant de statut de monnaie refuge, en particulier le dollar et à un degré moindre le yen japonais. De même, les fluctuations des indices des principales bourses internationales se sont poursuivies avec une orientation à la baisse récemment.
Sur le plan national, la reprise des industries manufacturières s’est poursuivie alors que le secteur agricole a enregistré une forte baisse de la production céréalière. De même, les échanges commerciaux avec l’extérieur ont continué à progresser mais avec un rythme des importations plus rapide que celui des exportations, ce qui a entraîné un accroissement du déficit courant en comparaison avec l’année écoulée. Le financement de ce déficit a nécessité une ponction sur les avoirs en devises qui ont atteint 12.737 MDT au 26 août 2010.
Au niveau monétaire, la masse monétaire M3 s’est accrue, au cours des sept premiers mois de 2010, de 8% en comparaison avec le mois de décembre 2009, tandis que les concours à l’économie ont progressé de 12,2%. La liquidité bancaire a continué à se contracter au cours du mois d’août et le taux d’intérêt moyen s’est élevé à 4,60% contre une moyenne de 4,52% durant le mois de juillet.
En ce qui concerne le taux de change du dinar, il a enregistré, depuis le début de l’année en cours et jusqu’au 27 août, une dépréciation de 11,5% vis-à-vis dollar américain et une légère appréciation de 0,5% par rapport à l’euro.
S’agissant de l’évolution des prix, le niveau de l’inflation a atteint une moyenne de 4,7% au terme du mois de juillet 2010, contre 4,8% un mois auparavant et 3,2% au cours de la même période de 2009.
A la lumière de ces évolutions, le Conseil d’Administration a décidé de maintenir inchangé le taux d’intérêt directeur de la Banque Centrale de Tunisie, en insistant de nouveau sur la nécessité du suivi rigoureux de la conjoncture internationale dans
le contexte d’incertitude quant aux perspectives de la croissance mondiale afin de continuer à se prémunir contre ses répercussions éventuelles sur l’économie nationale et en particulier le secteur extérieur.
(Pour plus de données sur la conjoncture économique et financière, consulter le site web de la Banque Centrale de Tunisie www.bct.gov.tn)
COMMUNIQUE
DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA BANQUE CENTRALE DE TUNISIE REUNI LE 30 SEPTEMBRE 2010
En dépit de la révision à la hausse des prévisions de la croissance économique mondiale pour l’ensemble de l’année 2010, l’environnement international continue à être marqué par la persistance des inquiétudes quant à la solidité de la reprise économique dans les pays industrialisés, surtout avec la publication d’indicateurs relatifs au deuxième trimestre de l’année en cours reflétant un ralentissement du rythme de l’activité économique comparativement au trimestre précédent dans la plupart de ces pays, à l’exception de l’Union européenne. Dans ce contexte, les Etats-Unis et le Japon ont décidé la mise en place de nouveaux programmes pour stimuler la croissance et (ou) des mesures non conventionnelles d’assouplissement de la politique monétaire.
Le cours de change du dollar s’est déprécié, au cours du mois de septembre, vis-à-vis des principales devises, notamment l’euro, alors que la hausse des prix des produits de base et la volatilité des indices boursiers se sont poursuivies.
Sur le plan national, l’activité économique s’est caractérisée, surtout, par la poursuite de la reprise enregistrée dans les industries manufacturières tandis que la production dans le secteur agricole a accusé une baisse. Les tensions sur la balance des opérations courantes ont persisté en raison de l’élargissement du déficit commercial suite à la progression rapide des importations et ce, malgré l’amélioration relative du rythme des exportations. Ainsi, le déficit courant a atteint 3,6% du PIB à fin août 2010 et sa couverture a nécessité, outre les entrées nettes de capitaux, le recours à une ponction sur les avoirs en devises dont le montant a atteint, à la date du 28 septembre, 13.016 MDT ou l’équivalent de 153 jours d’importations.
Au niveau monétaire, la masse monétaire M3 s’est accrue, au cours des huit premiers mois de l’année 2010, de 7,1% contre 9,6% une année auparavant, tandis que les concours à l’économie ont connu une accélération durant la même période, progressant de 13,4% contre 6,7% en 2009. La contraction de la liquidité bancaire s’est poursuivie durant le mois de septembre, ce qui a nécessité l’intervention de la Banque Centrale de Tunisie pour réguler le marché. Le taux d’intérêt a atteint 4,53% en moyenne contre 4,61% en août.
En ce qui concerne le taux de change du dinar, il a enregistré, durant le mois de septembre, une appréciation de 3,8% par rapport au dollar américain et une dépréciation de 2,2% vis-à-vis de l’euro.
S’agissant de l’évolution des prix, le taux d’inflation a atteint, durant les huit premiers mois de l’année en cours, 4,6% contre 4,7% au terme du mois de juillet et 3,3% durant la même période de l’année précédente.
A la lumière de ces évolutions, le Conseil d’Administration a décidé de poursuivre l’adoption d’une politique monétaire visant la maîtrise de l’inflation, tout en assurant le financement adéquat de l’économie par le maintien inchangé du taux d’intérêt directeur de la Banque Centrale de Tunisie, et de continuer le suivi de l’évolution de la conjoncture glyph<c=31,font=/FDKLLK+AkhbarMT>
glyph<c=31,font=/FDKLLK+AkhbarMT>
internationale et ses éventuelles répercussions sur l’économie nationale et l’équilibre de la balance des paiements, en particulier.
(Pour plus de données sur la conjoncture économique et financière, consulter le site web de la Banque Centrale de Tunisie www.bct.gov.tn)
glyph<c=31,font=/FDKLLK+AkhbarMT>
glyph<c=31,font=/FDKLLK+AkhbarMT>
COMMUNIQUE
DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA BANQUE CENTRALE DE TUNISIE REUNI LE 25 OCTOBRE 2010
Le Fonds monétaire international a révisé à la hausse ses prévisions de croissance de l’économie mondiale attendue pour l’année 2010, soit 4,8% contre des estimations précédentes de 4,6%. Néanmoins, les instances financières mondiales s’accordent sur le fait que la reprise économique mondiale reste fragile estimant que les facteurs intrinsèques à même d’assurer le retour à une croissance au rythme d’avant la crise ne sont pas encore réunis, surtout aux Etats-Unis d’Amérique en raison de la persistance du chômage à des taux élevés et de la faiblesse de la demande intérieure. Dans ce contexte, les pays industrialisés, notamment le Japon et les Etats-Unis, ont continué d’entreprendre des mesures de relance pour consolider davantage l’activité économique.
Par ailleurs, la hausse des prix de la plupart des produits de base sur le marché mondial s’est poursuivie durant le mois d’octobre courant, alors que la volatilité des taux de change a persisté au même titre que celle des indices des principales bourses mondiales qui ont connu, toutefois, une orientation à la hausse.
Sur le plan national, l’activité économique s’est caractérisée par la poursuite de la reprise de la production des industries manufacturières, surtout les industries mécaniques et électriques, et par la progression de certaines activités de services comme le transport et les télécommunications.
Les échanges commerciaux avec l’extérieur ont continué à progresser mais à un rythme plus rapide au niveau des importations en comparaison avec les exportations. L’augmentation du déficit commercial a entraîné des tensions sur la balance des paiements courants qui a enregistré un déficit de 4% du PIB durant les neuf premiers mois de l’année en cours, dont la couverture a nécessité le recours à une ponction sur les avoirs en devises. Ces derniers se sont élevés à
13.288 MDT à la date du 22 octobre 2010, soit l’équivalent de 153 jours d’importation contre 13.172 MD et 185 jours d’importation une année auparavant.
Au plan monétaire, la masse monétaire M3 s’est accrue, pour les neuf premiers mois de l’année en cours de 8,9% contre 10,3% un an plus tôt, alors que les concours à l’économie ont enregistré une accélération durant la même période (14,5% contre 7,6%). En outre, la contraction de la liquidité bancaire s’est poursuivie, durant le mois d’octobre courant et le taux d’intérêt moyen a atteint 4,6% contre 4,5% au cours du mois de septembre.
S’agissant de l’évolution du taux du change du dinar, elle dégage, depuis le début du mois d’octobre courant et jusqu’au 21 du même mois, une appréciation de 2,5% par rapport au dollar et une dépréciation de 0,3% face à l’euro.
Pour ce qui est des prix, le taux d’inflation s’est stabilisé, pour les neuf premiers mois de l’année en cours, au niveau de 4,6% contre 3,4% durant la même période de l’année 2009.
A la lumière de ces évolutions, le Conseil d’Administration a souligné la nécessité de continuer le suivi rigoureux de la conjoncture économique internationale et de ses répercussions sur le secteur extérieur en Tunisie et a décidé de maintenir inchangé le taux d’intérêt directeur de la Banque Centrale de Tunisie.
(Pour plus de données sur la conjoncture économique et financière, consulter le site web de la Banque Centrale de Tunisie www.bct.gov.tn)
COMMUNIQUE
DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA BANQUE CENTRALE DE TUNISIE REUNI LE 30 NOVEMBRE 2010
En dépit de l’amélioration du rythme de l’activité économique dans plusieurs pays industrialisés et émergents, comme le montrent les données sur la croissance économique relatives au troisième trimestre de l’année 2010, l’environnement international a été marqué, ces derniers temps, de nouveau, par la recrudescence des craintes concernant la crise de l’endettement public et la situation du système bancaire dans certains pays européens. Ceci a ravivé les fluctuations des marchés financiers internationaux, notamment les marchés des changes et les principales bourses internationales. En outre, les prix de certaines matières premières ont augmenté, entraînant l’accroissement du niveau d’inflation.
Par ailleurs, et alors que certaines Banques centrales dans les pays industrialisés, surtout aux Etats-Unis, ont continué d’assouplir leurs politiques monétaires pour soutenir la reprise de l’économie et réduire les taux de chômage, certains autres pays industrialisés et la Chine, en particulier, ont procédé au resserrement de ces politiques pour atténuer les pressions sur l’économie et maîtriser le rythme de l’inflation.
Au plan national, la production et les exportations des industries manufacturières, notamment les industries mécaniques et électriques, se sont consolidées, alors que les échanges commerciaux avec l’extérieur ont poursuivi leur progression. L’accélération du rythme des importations, essentiellement des matières premières, de l’énergie et des biens d’équipement, a entraîné un accroissement du déficit courant qui a atteint 4,1% du PIB à la fin du mois d’octobre 2010. Ces évolutions se sont répercutées sur le niveau des réserves nettes en devises qui se sont situées, le 29 novembre courant, à 12.832 MDT équivalant à 5 mois d’importations contre 13.206 MDT à la même date de 2009.
S’agissant des prix, et malgré une légère baisse enregistrée depuis le début de l’année, leur taux d’accroissement a atteint 4,5%, au cours des dix premiers mois de l’année 2010, contre 3,4% durant la même période de l’année précédente.
Sur le plan monétaire, la masse monétaire (M3) a progressé de 9,8%, au cours des dix premiers mois de 2010, contre 10,1% un an plus tôt, tandis que les concours à l’économie ont évolué, durant la même période, à un rythme plus rapide (15,3% contre 8,5%), reflétant ainsi, l’effort du système bancaire dans le financement de l’activité économique. En outre et sous l’effet de la contraction de la liquidité bancaire durant le mois de novembre 2010, le taux d’intérêt moyen a atteint 4,80% contre 4,62% en octobre.
En ce qui concerne l’évolution du taux de change du dinar, il a enregistré, depuis le début de l’année et jusqu’au 30 novembre 2010, une dépréciation de 9,7% par rapport au dollar et une quasi-stabilité face à l’euro.
A la lumière de ces évolutions, le Conseil d’Administration a décidé de maintenir inchangé le taux d’intérêt directeur de la Banque Centrale de Tunisie, tout en insistant sur le suivi rigoureux de l’évolution de la conjoncture économique internationale et des marchés financiers mondiaux au regard des actions entreprises récemment pour faire face à la crise de l’endettement public en Europe .
(Pour plus de données sur la conjoncture économique et financière, consulter le site web de la Banque Centrale de Tunisie www.bct.gov.tn)
COMMUNIQUE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
DE LA BANQUE CENTRALE DE TUNISIE
REUNI LE 30 DECEMBRE 2010
La conjoncture économique internationale a été marquée, à la fin de l’année 2010, par la poursuite de l’apparition d’indicateurs qui reflètent l’amélioration de la situation économique dans les principaux pays industrialisés, notamment les Etats-Unis, et dans certains pays émergents. En revanche, les taux de chômage sont demeurés à des niveaux élevés alors que les pressions engendrées par la poursuite de la crise de la dette publique dans certains pays européens persistent. Parallèlement, les prix mondiaux des produits de base ont enregistré une hausse sensible et les marchés financiers internationaux sont marqués par l’appréciation du dollar vis-à-vis de l’euro et des autres principales devises ainsi que par la poursuite de la volatilité des principales bourses internationales.
Sur le plan national, l’activité économique se caractérise par la poursuite de la consolidation de la production industrielle, notamment des industries manufacturières, en relation avec l’affermissement de la demande extérieure et par l’amélioration relative du rythme de l’activité dans le secteur des services, alors que l’élargissement du déficit commercial s’est poursuivi en raison de la progression des importations à un rythme plus rapide que celui des exportations ; ce qui a engendré un accroissement du déficit courant qui a atteint 4,6% du PIB à fin novembre 2010 contre 1,8% au cours de la même période de l’année précédente. Les avoirs nets en devises se sont élevés, à la date du 29 décembre, à 13.060 MDT ou l’équivalent de 147 jours d’importation.
En ce qui concerne l’inflation, et grâce à l’adoption d’une politique monétaire visant à assurer la stabilité des prix tout en veillant à fournir un financement adéquat de l’activité économique, elle a poursuivi sa baisse pour revenir à 4,4%, au terme du mois de novembre , soit le niveau le plus bas depuis le début de l’année en cours.
Sur le plan monétaire, l’agrégat (M3) a progressé de 10,9% au cours des onze premiers mois de 2010 contre 10,1% un an plus tôt, alors que les concours à l’économie ont augmenté de 17,5% contre 9,4%, en relation avec l’accroissement des crédits, notamment les crédits d’investissement.
La liquidité bancaire s’est légèrement contractée au cours du mois de décembre 2010 par rapport au mois précédent, ce qui a nécessité l’intervention de la Banque Centrale pour injecter des liquidités. Ainsi, le taux d’intérêt moyen a atteint 4,91% au cours du même mois contre 4,80% au mois de novembre dernier.
S’agissant du taux de change du dinar, il a enregistré, depuis le début de l’année et jusqu’au 29 décembre 2010, une dépréciation de 9,4% vis-à-vis du dollar et une quasi-stabilité face à l’euro.
A la lumière de ces évolutions, le Conseil d’Administration a décidé de maintenir inchangé le taux d’intérêt directeur de la Banque Centrale de Tunisie tout en poursuivant l’adoption d’une politique monétaire flexible en vue de maîtriser davantage les pressions inflationnistes et d’assurer un financement adéquat de l’économie, à
glyph<c=31,font=/LBEKPD+AkhbarMT>
glyph<c=31,font=/LBEKPD+AkhbarMT>
même de contribuer à l’accélération du rythme de la croissance économique et de renforcer l’investissement et l’emploi.
( Pour plus de données sur la conjoncture économique et financière, consulter le site web de la Banque Centrale de Tunisie www.bct.gov.tn )
glyph<c=31,font=/LBEKPD+AkhbarMT>
glyph<c=31,font=/LBEKPD+AkhbarMT>
glyph<c=31,font=/LBEKPD+AkhbarMT>